Il aimait les textes ne ressemblant à rien de connu précédemment, les textes dont on ne sort pas indemne, les textes inventifs, inclassables, dérangeants, sans s'enfermer dans l’élitisme : les plus grands auteurs sont populaires bien qu’hors du commun.
Il était (certes !) sensible au style, moins considéré comme une fin en soi que comme le vecteur de ce que l'auteur a dans le ventre, qu'à ce qu'il fait vivre de charge profonde. Pourquoi écrire, sinon pour vivre ? Pourquoi lire, sinon pour vivre ?
le bas vénitien s’inscrivait dans une vision humaniste du monde, où l’écriture est instrument d’échange, vise l’ouverture sur le monde, la compréhension entre les cultures, l’extinction de la violence par le verbe, l’équité…
Au nom du plaisir comme au nom de la diversité, le bas vénitien accordait une place importante aux recherches sur l’oralité, sur la relation entre la parole et l’écrit, sur les chemins et les errances de la mémoire, sur la structure du récit, etc.
le bas vénitien ne traitait ni essais, ni poésie, ni théâtre, ni BD, ni littérature jeunesse...
Il défendait passionnément la littérature et les auteurs : il ne demandait pas de financement aux auteurs et respectait leurs droits."